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L'Agora - Entre flux, échange et rencontre

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Planche de rendu final

Projet de Fin d'Etude

ENSA Montpellier - Patrick BUFFARD

 

Site : Arles, quartier de la gare. 

Maille commerciale et maison de quartier

 

Objectifs

Ouvrir le site au reste de la ville

Retrouver un rapport aux berges

Faire du quartier de la gare un pôle dynamique, traversé et connecté

Créer un tissu urbain constitué

Réponse

La rampe, élément majeur et structurant du projet

Limites comme éléments fondamentaux

Conservation de la dynamique des flux

Développement de liens physiques et visuels

Interface publique ouverte aux habitants et voyageurs

2 entités singulières, 2 éléments de programme

Données fortes: flux et topographie particulière

Rapport aux quartiers limitrophes

Lieu de rassemblement entre gare, commerce, équipement, infrastructure et ville, synonymes de rencontre, d'échange, de lien social, d'activité et de dynamisme.

2-Le tissu urbain. Par l’affirmation des voies existante, l’intention vise à créer un maillage urbain constitué. Ce tissu trace entre le Rhone et la voie ferrée des cheminements piétons et voie de circulation.

 

3- Les points de vue. Développement de liaisons visuelles «entre voie ferrée et ville»

 

4- Connexion du quartier de la gare. Suivant 3 échelles : le plan  Rhône, la ville et le quartier, par le développement d’un sentier comme voie verte.

 

5- Espace public et la place du vide. La qualification de l’espace public prend forme suivant différentes séquences végétales. On peut alors constater comment les limites des infrastructures comme les voies routières, ferroviaire et fluviale deviennent motrices de l’espace public.

 

6-Propositions programmatiques à l’échelle urbaine. Dans l’idée de faire du quartier de la gare un pôle dynamique, traversé et connecté, les bâtiments existants sont utilisés comme structure et bases du schéma général.

 

Suite à ces propositions programmatiques à l’échelle du quartier et des différents enjeux, il était intéressant de développer le projet architectural sur le point d’intersection entre l’espace public et ces différents flux. L’implantation du projet sur cette zone «rotule», permets de traité un espace public, emprunté par les voyageurs et les habitants, Le programme développer avec ce projet répond aux besoins de ces deux types d’usagers.

Ce travail s’est développé sur le quartier de la gare à Arles, un quartier au nord du centre ancien. Il s’est effectué en deux temps, un premier sur une analyse urbaine, dans le but d’identifier les enjeux et problématiques, et un deuxième sur le projet architectural.

 

Le site de la gare présente des limites physiques très importante, et un « vide Â» aux portes de la ville ancienne est constatés. Cela se traduit par une discontinuité de la pratique urbaine, une présence non négligeable de stationnement et beaucoup de véhicules en circulation. Concernant l’activité de ce lieu, il y a le nouveau collège le long des berges, la gare située au nord, mais également quelques commerces à l’entrée du centre ancien. Les commerces situés sur la place Lamartine et au début de l’avenue de Stalingrad, son principalement utilisé par les usagers en voiture, car la pratique piétonne n’est pas adapté.

 

Concernant les enjeux liés à ce quartier :

L'ouverture du site au delà de ses limites : le Rhône, la voie ferrée ainsi que le centre ancien,

Retrouver un rapport avec les berges

Faire du quartier de la gare un pôle dynamique, traversée et connecté avec ces  alentours

Créer un tissu urbain constitué.

 

Ces enjeux ont donnée lieu à des intentions à l’échelle urbaine, décliné en 6 points.

 

1-Les limites. Les utiliser comme  support ou éléments structurant urbain. Franchissement de la limite du Rhône / relié et connecté la limite du centre ancien par l’affirmation de l’avenue de Stalingrad, un axe historique et majeur/ Utiliser la voie de chemin de fer comme support.

aux Lions. Elle permet donc reconnecte les rives du Rhône ainsi que les quartiers concernés. Le sentier poursuit son parcours le long de la roubine du Roy et le canal du Viguierat à l’Est du site.

 

L’aménagement végétal prend place sur le vide généré par l’espace public. Ces différentes séquences menées au parc en partie nord du quartier, qui pourra à moyen terme accueillir une nouvelle zone d’aménagement.

 

Le tissu urbain actuellement lâche est densifié, par l’implantation de nouveaux îlots de logement, permettant d’améliorer la continuité de l’espace publique, pour une pratique urbaine piétonne plus qualitative.

 

On retrouve à l’échelle urbaine l’implantation du projet architectural, entre espace public et flux. La démonstration qui va suivre, explique les intentions formelles du projet architectural.

Le plan masse résulte des intentions urbaines. Ce projet urbain a été travaillé dans l’idée de franchir des limites, mais également d’utiliser ces limites comme support structurant de l’espace public.

 

L’ancien tracé du boulevard Emile Combe (limite routière) laisse place à une esplanade publique, ouverte sur le Rhône en libérant les remparts. L’axe historique de l’avenue de Stalingrad est affirmé, et retrouve un contact avec la porte Cavalerie. Le nouveau tracé du boulevard Emile Combe libère les remparts de la circulation des voitures et vient s’adosser contre le chemin de fer, faisant réapparaitre le mur de soutènement de 4m50 en pierre de la voie ferrée.

 

Les deux cônes de vues permettent de retrouver un contact visuel avec le Rhône, au niveau de la ville ancienne, amis également entre deux entités bâties du nouveau collège.

 

La création du sentier à l’échelle urbaine se traduit par la passerelle piétonne sur l’ancien pont

Introduction
Projet urbain
Projet architectural

 véritable place à la circulation et à la pratique piétonne et cycliste. Une rampe vient donc se développer en partie centrale et structure l’ensemble du projet.

 

Inscrite dans un site en mouvement, la rampe se développe autour de cette traversée, aménagée d’un patio central, une des séquences végétales (échelle urbaine) permettant d’ouvrir le projet sur la ville et la gare.

 

Cette ascension douce est complétée par deux noyaux verticaux 

 

Par son fonctionnement la rampe, le patio, et les accès, affirment une forte intériorité. Mais cela n’empêche pas de proposer des espaces en interaction avec l’environnement extérieur. La rampe donne parfois à voir sur le quartier de l’autre côté des voies, la ville ancienne mais également sur le Rhône, visible entre autres, entre les deux bâtiments du nouveau collège F.Mistral.

 

Ces connexions visuelles prennent place dans ces deux entités singulières, qui accueillent chacune un élément de programme. En lien aux intentions programmatiques urbaines, le projet développe un passage commerçant ainsi qu’une maison de quartier.

 

Cette diversité de programme répond aux besoins des usagers. Les grands voyageurs utilisateur de la gare, les voyageurs du quotidien, mais également des habitants des quartiers alentour, drainé par la forte fréquentation du boulevard Emile Combe et de l’avenue de Stalingrad à l’échelle de la ville. 

L’implantation du projet prend place sur un site soumis à des données environnementales particulières, avec une présence du mistral au nord de la parcelle, un climat méditerranéen et la proximité du train générateur de nuisance sonore.

 

La forte présence des flux devient un élément structurant du projet.

 

Le site possède des données topographiques importantes. Le nivellement de la voie ferrée lors de son arrivée en 1848 à considérablement modelé la ville.  On constate en particulier sur ce site, un rehaussement dans l’implantation des locaux de la gare SNCF (problématique d’inondabilité du Rhône). Afin de protéger les voies et garantir le franchissement du fleuve, la gare est implantée 4m au dessus du niveau du centre ancien et donc de l’avenue de Stalingrad. L’absorption de ce déniveler sera apporté par la proposition architecturale.

 

Au niveau de l’implantation, le choix s’est orienté vers un adossement du bâti sur les limites singulières du site afin de garantir une pratique piétonne centrale et directe entre le parvis de la gare et le boulevard.

 

Afin de faciliter l’accompagnement des usagers au centre du projet, et d’éviter une forte frontalité, les extrémités du bâti s’inclinent et s’orientent vers cette intériorité.

 

Ce projet s’est structuré autour d’une circulation forte. La création du sentier à l’échelle de la ville, est venue se rajouter à la dynamique des flux déjà existante sur le site.  Le projet vient s’implanter dans le quartier de la gare, carrefour névralgique de la ville, c’est pourquoi, l'intention  principale  de  ce  projet  est  de  s’inscrire  dans  cette  dynamique, en  donnant une

Programme et déambulation

La déambulation à travers le projet se traduit par deux parcours à la découverte du programme

Dans un premier temps, la traversée, pour les usagers utilisant le trajet le plus direct en restant au rdc, trouve sur leur passage des commerces sur le patio répondant à des besoins immédiats, la moyenne surface, ouverte sur la ville, pour finir avec des commerces et services sur le boulevard Emile Combe, Il découvre également la salle d’exposition, et la médiathèque ouverte sur le patio.

 

Le deuxième parcours utilisant la rampe, passe dans un premier temps, devant les différents commerces, répondant essentiellement aux besoins des voyageurs, circule ensuite autour du patio et reste ainsi dans une dynamique de flux. Mais au cours de cette déambulation, le statu de la rampe évolue  en fonction du programme et des usages. Ainsi, la rampe devient balcon sur l’espace d’exposition en contre bas, ainsi que sur la médiathèque, Elle permet de structurer le cheminement et générer différents espaces.

 

Au cours de ce parcours, le mouvement et le rythme  laissent place à des temps de pause, qui se traduisent par des terrasses, au niveau du restaurant et du café, permettant la découverte de vue sur la ville et le Rhône.

 

Le dernier étage est doté d’une rampe avec un statut particulier. Elément privatif de la maison de quartier, cette circulation permet l’accès aux différents ateliers et donne sur l’espace réservé aux enfants, une véritable zone extérieur, protégé, à proximité directe d’une toiture végétalisé.

 

Ici la rampe joue un rôle majeur et structurant. Cet élément de circulation, centralité du projet, permets de prendre de la hauteur et de la distance par rapport à l’activité, le passage et les flux présent sur le site.

Ce programme fonctionne suivant deux rythmes différents. La maison de quartier est en liaison avec les commerces, mais dispose d’un fonctionnement interne indépendant par un hall commun. Alors que le passage commerçant, se développe sur la rampe, pensée comme une rue, permettant un accès indépendant aux commerces.

 

La maison de quartier est un projet à l’échelle du territoire. Sa localisation stratégique dans la ville, facilement repérable, permet une facilité d’accès.  Ce lieu de vie intégré dans le paysage local touche un public très divers et intergénérationnel.  Cet équipement  pour enfants, parents, étudiants, groupes de travail, associations, visiteurs ou touristes, mêle fonctionnalité et confort pour un accès à la culture pour tous, où échange social, travail et loisirs entretiennent une relation forte. Ce lieu culturel est un espace de découverte et lieu d’échanges, qui s’articule autour d’un patio, espace public essentiel au développement du lien social.

 

Les commerces quand à eux, sont implanté à proximité directe de la gare et répondent à différents besoins. Ce nouvel espace de vie est intégré à la ville et aux quartiers. Il s’adresse aux grands voyageurs, voyageurs du quotidien comme aux habitants, passants ou touristes. La gare devient alors un cÅ“ur urbain.  Ce lieu de vie, donc de consommation, ne vient pas concurrencer les commerces de la ville, mais répond à un besoin qui dynamise un itinéraire. Il propose dans un même lieu, la possibilité de se cultiver et de se distraire, de s’informer, se restaurer, trouver des souvenirs ainsi que des produits de dépannage indispensables au confort du voyage. Une moyenne surface sur le site apporte un confort supplémentaire pour les voyageurs du quotidien. 

 

La déambulation à travers le projet permet de créer des liens physiques et visuels entre les éléments de programme et le patio en partie central. De cette manière ils se nourrissent, se dynamisent et échangent. Cette interface publique, bâti et végétal, se tourne vers les habitants et les voyageurs afin de répondre à des usages et des besoins.

Les deux entités sont donc desservies par la rampe. La déambulation permet les connexions entre le sentier et le projet ainsi qu’entre la gare et la ville. Une première partie dessert les commerces et connecte les deux entités bâties. Au dernier étage de la maison de quartier; la rampe change de statut.

Le projet s’est construit sur les données fortes du site, les flux et la topographie particulière. Sa matérialité répond à une intention de transparence et de massivité. De plus sa situation étant une séquence de l’entrée de ville permettait de traiter un rapport intéressant aux quartiers limitrophes. C’est pourquoi l’Agora, ce lieu de rassemblement entre gare, commerces, équipement, infrastructure et ville, est synonymes de rencontre, de lien social, d’activité et de dynamisme. Pensé comme une interface au croisement de différents flux, ce quartier de la gare devient alors un pôle dynamique, traversé et connecté à l’échelle de la ville. 

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